Mais, comment expliquer cette chute ?
La raison est simple : c’est un phénomène naturel.
Après la hype, vient la normalisation.
En clair : sur un réseau social, comme pour d’autres tendances, les jeunes sont souvent précurseurs, et donc la cible marketing privilégiée. Ils arrivent, adorent et adhèrent.
Ce qui a pour effet direct de faire monter le réseau social et d’en faire parler.
Et à force d’en entendre parler, les autres sphères de la population connaissent et s’inscrivent.
C’est donc comme ça que l’arrivée plus massive de générations plus âgées a dépossédé Facebook des jeunes. Parce que, pour résumer de façon grossière : être jeune, c’est être cool. Et être cool, c’est sans les parents.
Spoiler alert ? C’est déjà ce qui est en train de se passer avec Instagram, et c’est ce qui se passera sans aucun doute sur TikTok.
Mais l’arrivée de papa, maman, tonton et mamie sur Facebook n’est pas la seule cause de cette lente fin.
En effet, à force de vouloir plaire à autant de gens qui n’ont pas les mêmes aspirations, Facebook est devenu un grand n’importe quoi.
Désormais, Facebook permet surtout d’échanger des messages privés, acheter des tables basses ou une Dacia, regarder des Reels… et même des choses encore plus folles : un service de crise pour se signaler en cas de catastrophe, un site de rencontres, un “centre de climatologie”, un “espace santé émotionnelle”.
Oui, oui : tout ça dans le menu que vous ne consultez sûrement jamais.
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