Aux origines de la marque
Dès l’Antiquité, les marchands ont tout naturellement eu recours à cette technique. Par un nom, un dessin ou un motif, ils pouvaient identifier explicitement l’origine de leur produit, mais aussi le différencier de celui des concurrents. De cette manière, ils pouvaient espérer fidéliser leur clientèle, même si l’exclusivité n’était pas encore une question à cette époque.
C’est au Moyen-âge que la première vraie législation apparaît : sous le règne du roi d’Angleterre Henri III, les boulangers sont contraints de marquer leur pain avec un signe distinctif. L’apposition d’une marque devient donc gage de qualité. Mais la qualité, ça a un prix. Alors qu’elle s’est démocratisée à l’international, l’apposition de signes distinctifs devient alors payante pour tous les commerces en France, et ce, jusqu’à la nuit du 4 août 1789 – qui marque la fin du système féodal, quelques semaines après la prise de la Bastille. Heureusement, deux ans plus tard, le marquage des produits est relancé par le décret d’Allarde grâce à la proclamation de la liberté du commerce et de l’industrie.
Aucun commentaire sur cet article.